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Forte d’un parcours professionnel riche dans des fonctions administratives et commerciales, Dominique Bisson décide en 2014 de « profiter d’un plan social » pour développer ses compétences et les mettre au service des chefs d’entreprises. Elle suit différentes formations auprès de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Hauts-de-Seine et crée Dactylo’Graph à l’activité de « secrétariat à façon ». Portrait.

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bien sûr ! Je suis Dominique BISSON, artisane, mariée et mère de trois grandes filles.

Racontez-nous votre reconversion professionnelle ?

J’ai travaillé plus de 30 ans chez Air France dans l’assistanat au début et rapidement dans le commercial (face à face avec la clientèle, négociatrice de tarifs groupe, back-office d’un programme de fidélisation pour les TPE/PME). En début d’année 2014, j’ai profité d’un plan de départ volontaire pour être accompagnée par un cabinet spécialisé et suivre une formation dans l’utilisation des outils PAO (logiciels de création et la gestion du design du document).

En mai 2014, forte de mon expérience, j’ai décidé de créer mon entreprise de « Secrétariat à façon » et me suis tournée tout naturellement vers la Chambre de métiers et de l’artisanat des Hauts-de-Seine.

J’ai découvert alors les formations que propose la Chambre et décidé de suivre plusieurs d’entre elles, notamment la création de sites internet, l’utilisation des réseaux sociaux, perfectionnement Illustrator, Photoshop et InDesign, réponse à appels d’offres…

Au fur et à mesure que j’ai avancé dans mon projet, j’ai pris conscience que je devais aller plus loin dans mon « apprentissage » et j’ai décidé de suivre des formations diplômantes : Assistante de Dirigeant d’Entreprise Artisanale, puis Entrepreneur Petite Entreprise.

Aujourd’hui, je finalise la Licence professionnelle : Métiers de l’entrepreneuriat.

Ces formations me permettent aujourd’hui de gérer mon entreprise (comptabilité, communication, gestion) et m’apportent énormément d’outils dans de nombreux domaines comme le marketing, la veille et stratégie commerciale, etc.

Ainsi, mon mémoire de licence portait sur le thème des « TPE en période de crise » et ma problématique était « Comment la crise de la Covid 19 est-elle une opportunité pour DACTYLO’GRAPH ». J’ai découvert des domaines dans lesquels je pourrai dynamiser mon entreprise comme proposer des prestations pour mettre en place la communication (de crise) dans les TPE, des prestations de veille et de soutien pratique concernant les aides ou les labels proposés aux dirigeants…

Parlez-nous de Dactylo’Graph

Dactylo graph - Dominique Bisson

Dès le départ, mon souhait était de pouvoir aider les chefs d’entreprise dans leur gestion, de leur permettre de gagner du temps en m’occupant pour eux du quotidien de leur entreprise, temps qu’ils peuvent consacrer à leur vrai métier et à leurs clients.

« Le temps, c’est de l’argent !« , cette phrase que l’on prête à Benjamin Franklin, pourrait parfaitement illustrer mon offre de services.

Mon expérience professionnelle de commerciale et mes différentes formations m’ont permis d’acquérir une palette d’outils que ce soit en bureautique ou dans le domaine de la relation client, que je peux mettre à leur disposition.

« Je suis une facilitatrice pour les dirigeants de TPE. »

Aujourd’hui, je propose la prise en charge des tâches administratives et commerciales comme la gestion du courrier, la réalisation des devis, factures, relances, l’établissement d’enquêtes de satisfaction ou encore la création ou la mise à jour d’un fichier client, la retranscription de réunions… Egalement des prestations d’infographie (logos, flyers.) et de communication (animation des réseaux sociaux et des sites internet).

Le plus est que je travaille de façon dématérialisée, en télétravail depuis mon bureau de Chaville.

Votre activité a-t-elle été impactée par la crise ?

Mes activités dépendent pour 45 % d’une collectivité territoriale (retranscription de comités) et pour 65 % de TPE. Dans les deux cas, mes clients ont stoppé leurs activités durant le confinement et par voie de conséquence, je n’ai pas travaillé moi non plus.

Après le premier confinement, ces clients ont de nouveau fait appel à moi et la collectivité notamment a rattrapé son retard en augmentant le nombre des réunions. Du coup, je n’ai pas subi de difficultés importantes et n’ai fait appel à aucune aide.

Vous êtes adhérente à la CNAMS d’Île-de-France. Racontez-nous.

Dès que je me suis immatriculée à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine, j’ai souhaité m’impliquer au sein de la Chambre.

Encore une fois, très naturellement, je me suis rapprochée de la CNAMS des Hauts-de-Seine et de sa Présidente, Nadine Mauduit et j’ai adhéré directement auprès de la CNAMS puisqu’à ma connaissance, il n’y a pas d’organisation professionnelle pour les assistantes indépendantes.

Dominique Bisson - Dactylo'Graph

Je suis membre du bureau et trésorière de la CNAMS 92 et suis élue à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine comme administratrice depuis 2017.

Au titre de la CNAMS, je suis assesseur au pôle social du TGI de Nanterre (anciennement TASS).

Même si mon entreprise est très petite (statut SASU) sans salarié ni apprenti, je sais que la CNAMS peut m’apporter une aide en cas de problème juridique (avec un client par exemple) ou me conseiller concernant la protection sociale. D’ailleurs, durant la crise, nous avons reçu beaucoup d’informations, récapitulatifs, liens sur toutes les aides mises en place.

Et même si je n’en ai pas bénéficié à titre personnel, j’ai relayé toutes ces dispositions auprès d’artisans et dirigeants d’entreprises notamment auprès du Club d’entrepreneuses de Chaville, créé il y a 2 ans, et dont je suis la trésorière.

Vous l’aurez compris, il est important pour moi de pouvoir aider d’autres dirigeants. Et là encore, la CNAMS peut m’aider lorsqu’une question m’est posée et que je n’ai pas la réponse.

D’autre part, il est vraiment indispensable que des organisations, telles que la CNAMS, existent pour défendre les TPE auprès des pouvoirs publics, quel serait leur poids sinon !!

À titre plus personnel, j’aime beaucoup la convivialité qui règne toujours au sein des réunions du bureau, des AG… qui m’ont permis de faire connaissance avec des représentants d’autres métiers, tout comme j’apprécie également les rencontres à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine.

« La CNAMS représente une ouverture réelle vers l’artisanat.« 

Site internet de Dactylo'Graph

Dominique BISSON

Contact : info@dactylo-graph.fr

Visitez notre site web : http://www.dactylo-graph.fr/

https://www.facebook.com/DactyloGraph

Secrétaire ou assistante à façon, l’artisanat au service des chefs d’entreprises

La Secrétaire ou Assistante à façon est avant tout diplômée et s’appuie sur plusieurs années d’exercice du métier en entreprise. Les NTIC (Nouvelles Technologie d’Information et de Communication) et le digital permettent aujourd’hui à l’assistante indépendante de prendre en charge une multitude de tâches qui seront négociées avec son client.

Une secrétaire à domicile a pour tâche de saisir et de rédiger divers documents (lettres, rapports…), de prendre en charge des appels téléphoniques et de faire le suivi des rendez-vous. Le travail sur ordinateur permet de proposer de nombreux services tels que le mailing, la mise en page, la réalisation de transparents, la gestion de banques de données, le graphisme…

D’autres services peuvent également être proposés par la secrétaire : la domiciliation des entreprises, les travaux de rédaction correspondant au travail d’un écrivain public, la traduction, la prospection commerciale, la recherche de fournisseurs, l’aide aux déclarations fiscales et sociales…

Sur les PagesJaunes, au terme “secrétariat“, plus de 1100 personnes sont dénombrées en Île-de-France, mais beaucoup sont des sociétés de domiciliation, voire de dépannage informatique, de location de salles…

Google dénombre plus de 150000 résultats sur toute la France…

Selon l’ANDT, Association nationale pour le développement du télétravail, on compterait un peu moins de 3000 secrétaires à domicile.

Source : BPI France – Agence France Entrepreneur